Il existe de nombreuses médailles religieuses, elles représentent généralement un symbole, un lieu ou encore un évènement passé. D’or, d’argent, ronde ou bien ovale et même personnalisable afin de garder un souvenir, le plus précis possible, les médailles religieuses restent le cadeau traditionnel et incontournable lors d’un baptême ou d’un pèlerinage, mais il existe un large éventail de médaille moins connu du grand public.
Les médailles pieuses
Très répandue grâce aux baptêmes, la médaille pieuse plus souvent offerte par le parrain et la marraine accompagne l’enfant et a pour but de le protéger tout au long de son existence. Les gravures présentes sur ces médailles illustrent des représentations religieuses, allant de Saint-Christophe à Notre Dame de Grâce, il peut-être difficile de faire le bon choix devant toutes ces effigies et donc de se concerter avant l’achat de la médaille.
La médaille miraculeuse
La « médaille miraculeuse » est le nom donné à la médaille créée après les évènements survenus en 1830, à Paris, dans le couvent où sœur Catherine de la Charité créchait, elle raconta à son confesseur avoir vu la Vierge Marie. Comme la tradition catholique le veut, la médaille fut frappée à la demande de cette dernière comme témoignage d’amour, gage de protection et source de grâce ; demande faite lors de la deuxième apparition mariale de sœur Catherine.
Ces médailles deviennent plus populaires durant l’épidémie de choléra en 1832 étant répandue par les « Sœurs de la Charité » , la médaille miraculeuse aurait guéri de façon inexpliquée plusieurs personnes touchées par la maladie. Elle est déjà dite « miraculeuse » en 1834 sans qu’un quelconque lien soit fait entre sœur Catherine et les visions mariales qui lui auraient été octroyées.
Les croix de chapitre
Tout d’abord, qu’est-ce qu’un « chapitre » ? Dans la tradition catholique, le chapitre d’un ordre religieux est l’assemblée des clercs, frères ou religieuses réunies dans des conditions et pour des raisons bien définies par la règle.
Les croix de chapitre certifient généralement de l’ancienneté de chaque cathédrale, elles sont la marque distinctive du chapitre de ses dernières. Il s’agit autant d’un insigne religieux qu’une distinction lors de son apparition au milieu du XVIIIe siècle et les chanoines (membre du clergé attaché au service de l’église) la porte autant sur leurs costumes de chœur que sur ceux de ville.
Elles font partie du costume et sont portées quotidiennement même si cette tradition se perd de nos jours.
Les récompenses des diocèses
Cette récompense est une décoration remise par l’évêque aux laïcs de sa circonscription territoriale dit « diocèse » au temps de l’Empire romain pour les gratifier de leurs actions méritantes.
Ce principe de remettre à un laïc une récompense diocésaine apparait en France à Beauvais en 1908 et vas se généraliser dans l’ensemble du pays jusqu’à notre époque, ces médailles sont accordées afin de décorer les laïcs pour « longs services » et « œuvres ».
De nos jours, dans un respect de la législation en vigueur, les modèles fabriqués épousent plus la forme de médaille de table.